Paris, 1631. Des meurtres spectaculaires ébranlent la capitale. Et pour cause, ils sont perpétués sur les scènes des théâtres, en pleine représentation. Sur chacun des lieux du crime, on retrouve deux cartes de tarots et des pamphlets dirigés contre Renaudot, le médecin protégé de Richelieu, qui est en train de rédiger le premier journal en France. S'agit-il d'une rivalité entre les troupes parisiennes ? Ou est-ce un moyen, pour l'assassin, d'atteindre Renaudot, et indirectement le redouté cardinal ? Et comment le meurtrier parvient-il à multiplier ses méfaits, alors que le tout-Paris a les yeux rivés sur les scènes de théâtre ? Les enquêteurs du Grand-Châtelet, Jacques Chevassut et Philippe de May, se saisissent de l'affaire. Plus l'enquête avance et plus le mystère s'épaissit...
Jérôme Pesqué - odb
"C’est d’un tempo très illico presto grâce à la prédominance des dialogues, très enlevé, très libre, épicé et tendre. C’est un bonheur de lecture constant qui caracole sur 300 pages en filant comme un coursier éperdu."
Serge Cabrol - Encres vagabondes
"Hélène Clerc-Murgier nous offre une vivante et passionnante plongée dans le Paris du XVIIe siècle (...) On ne s’ennuie pas une seconde et on en redemande."
Un concert lecture autour de "Meurtres en cinq actes " Avec Jeanne Zaepffel - Soprano, Hélène Clerc-Murgier - Clavecin, AD - Comédien, Musiques Doux objets de mes sens, Charles Dassoussy
Airs de cour et airs pour la chambre de Louis XIII, Moulinié
Chansons pour danser et pour boire, recueil de Robert Ballard
Pastorale d’Issy de Perrin et Cambert
Extraits d’opéras italiens
Musique à composer, Nicolas Worms
Retrouvez les personnages imaginaires et les personnages réels de
"Meurtres en cinq actes "
Théophraste Renaudot
1586-1653
Théophraste Renaudot est né à Loudun et mort à Paris. Médecin de formation, il est le fondateur de la publicité et de la presse française par ses deux créations du Bureau d'adresse (1629) et de La Gazette, journal hebdomadaire (30 mai 1631). Il est considéré comme l'un des pères du journalisme contemporain.
Philippe de May
Premier conseiller du lieutenant criminel, c'est égalemment devenu son plus proche ami.
Jean de Fay, maître-chirurgien au Grand-Châtelet, il travaille à la morgue. Les circonstances vont le rapprocher de Jacques Chevassut.
Marie de Fourcy
1610-1670
Marie de Fourcy vit avec un homme puissant et brutal. Ils n'ont pas d'enfants.
Eprise de littérature et de poésie, elle se rend au théâtre dès que l'occasion se présente.
Elle est très amie de Jeanne Chevassut et fréquente le salon de Rambouillet.
Gabriela
Gabriela est une jeune comédienne qui arrive tout juste de province.
Son personnage est inspiré de Marie-Anne de Cupis Camargo, danseuse, et de Mademoiselle de Maupin, comédienne. Ces deux immenses artistes ont marqué leur époque par leur talent et leur liberté.
Pierre Corneille
1606-1684
Pierre Corneille, aussi appelé « le Grand Corneille » ou « Corneille l'aîné », est né à Rouen et mort à Paris (paroisse Saint-Roch). C'est un de nos plus grand dramaturge et poète français du XVIIe siècle. On assiste ici à ses premiers succès à Paris, avec sa pièce Mélite donnée au théâtre du Marais.
Turlupin
1587-1637
Henri Legrand, dit Belleville dans les pièces sérieuses, et Turlupin dans les farces. Il est né à Belleville et mort à Paris. Il a d'abord joué sur le Pont-neuf, avant de rentrer dans la troupe de l'Hostel de Bourgongne. Il forme un trio de paillasses avec Gaultier-Garguille et Gros-Guillaume.
Gros-Guillaume
1554-1634
Robert Guérin, dit La Fleur, plus connu sous le nom de Gros-Guillaume, est l'un des acteurs français les plus célèbres du XVIIe siècle. Il est né et mort à Paris. Il a été boulanger avant de devenir « farceur ».
Gautier-Garguille
1582-1633
Hugues Guéru, surnommé « Fléchelles » dans les pièces sérieuses, « Gaultier-Garguille » dans les farces, est né à Sées et mort à Paris. C'est un comédien, poète et chansonnier grivois français.
Le théâtre de Bourgogne
L’hôtel de Bourgogne, ou hôtel d'Artois, a été jusqu'au XVIe siècle la résidence des ducs de Bourgogne à Paris. Il a abrité ensuite l'un des principaux théâtres parisiens du XVIe au XVIIIe siècle. La tour Jean-sans-Peur, rue Étienne-Marcel, dans le 2e arrondissement de Paris, en est le seul vestige.
Le théâtre du Marais
sont les fils légitimés de Henri IV et de sa maîtresse Gabrielle d'Estrée.
Ces deux frères vont n'avoir de cesse que de semer le trouble à la Cour de Louis XIII, participant à des intrigues de bas étages, et s'attirant la haine de leur entourage.